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29 mai 2020 5 29 /05 /mai /2020 10:29

 

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12 mars 2020 4 12 /03 /mars /2020 18:06

Aujourd'hui dans le cadre du Projet du CDI à la Librairie , les élèves de seconde MRC m'ont accueillie pour une lecture de Poèmes et échanges avec les élèves !

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8 mars 2020 7 08 /03 /mars /2020 07:37

BEJAIA -BGAYET Femmes en Renaissance ou la Movida algérienne !

 

Avant ce  Vendredi 22 Février , les rues de Bgayet étaient vides. Le Vendredi était le seul jour où l’on pouvait circuler librement dans un espace sans souffrir des éternels embouteillages propres à une Algérie où le nombre de voitures dépotoirs des invendus de Mme La France ( il fut un temps révolu par une loi sur l’interdiction d’exportation) …se collent, s’entrechoquent dans les dédales des rues cloquées de malfaçons made in Algéria !

Soudain le Hirak a parlé et les rues se sont peuplées d’enfants, de femmes, de bébés, d’adolescents et d’hommes de tous âges prêts à en découdre avec le régime malsain et indigne du règne de Bouteflika et des siens. Devant un cadre prêt à se représenter, un peuple a enfin compris que l’ultime atteinte à sa dignité devait cesser face à un monde qui le regarde et se rit de ces élections algériennes où un moribond est réélu à 90 pour cent ! Système dégage a dit le Peuple sans trop y croire de peur que la puissante armée et sa police s’attaque à sa jeunesse !

Alors par miracle, les journaux ont ouvert leur Une quotidienne sur un pays et un peuple dont on ne parlait pas. Silence total sur une Algérie, pays de violences, d’années noires, de l’intégrisme, de l’islamisme celui dont les images de l’horreur ont inondé le monde et l’Occident en particulier quand celui-ci contemplait la tragédie et détournait la tête persuadé qu’il était vacciné contre l’intégrisme. De même que les portes se sont ouvertes pour accueillir les soi-disant victimes d’une dictature, accordant des visas à ces assassins seuls coupables de ces tueries qui ont jalonné une décennie de meurtres, de viols et autres tortures.

La non-ingérence dans les affaires algériennes allait avoir des conséquences terribles sur cet Occident égoïstes, individualistes pleins de préjugés colonialistes et confortés dans sa soi-disant supériorité morale, intellectuelle, politique, philosophique et économique …

Et les Maîtres du Monde ont pensé qu’il s’agissait juste d’une crise passagère, que les algériens, lobotomisés par 57 ans de dictature arabo-islamiste parsemée de milliers de mosquées construites depuis l’indépendance et une arabisation forcée au détriment des autres langues reléguées car langue de l’occupant ou du rejet d’une identité amazighe, que ceux-ci étaient donc incapables de se réveiller, s’unir et crier haut et fort : Système Dégage !

Se retrouver autour d’une identité amazighe, porter un drapeau berbère aurait été une hérésie, il y a encore quelques mois, ce drapeau aux couleurs autres  avec sa symbolique venue des profondeurs d’une culture millénaire victime de tant de siècles de déni. Le déni d’identité propre à tous les peuples autochtones du monde ayant été colonisé avec ce que cela impose de déstructurant dans la construction identitaire de toute nation digne d’appréhender son avenir au sein d’une planète.

Mais bien plus que ça, ce sont les femmes de tous âges apparues dans leurs plus beaux apparats et brandissant des banderoles et des panneaux revendiquant leurs droits et prêtes à en découdre pour se libérer d’un Code infâme de la Famille pondu par les technocrates d’un système FLN et soumettant la femme à un statut de mineure sous la mainmise d’un proche dont la légitimé serait d’être né masculin. Code de la famille où le statut de divorcée ouvre les portes au bannissement dans une société où plutôt vivre sous les coups du mari plutôt que de finir seule à la merci d’une famille qui fait de vous une misérable.

Et cet Occident a contemplé ces femmes voilées, dévoilées de tous milieux, occupant des postes importants mais encore sous le voile des machos au demeurant mis en avant par un système où seul l’homme avait droit à la parole. Cette fameuse parole que les femmes ont prise dans les rues, les médias, les assemblées …

Elles ont alors exprimé en chansons, en poésies, en mots d’ordre, en slogans.

Elles ont dansé et filmé leurs corps et ont affirmé tout haut qu’elles n’entendaient plus laisser un système et ses sbires parler en leur nom.

Et je me suis souvenue de ces années espagnoles vécues en Andalousie dans les années 80 dans une Espagne sortie de l’horreur de 40 ans de dictature franquiste et la Movida algérienne venait de naître dans ces rues où comme en Espagne , peintres, chanteurs, comédiens, poètes, écrivains, plasticiens des deux sexes sont sortis pour exposer aux yeux du monde entier tels des coups de canons, les prouesses artistiques venues inonder chaque région de ce pays où personne ne croyait plus en la disparition d’un système qui avait inventé une indigne Concorde Civile. Celle –ci devait faire de ces collabos des victimes devant se terrer et les assassins égorgeurs recevoir des oboles, un pécule pour parader devant les familles des victimes ainsi que des parents de filles « les sebayates » qui devaient baisser les yeux afin que les voisins ne sachent que le violeur était celui qui aujourd’hui lui vendait ses légumes assis sur un banc avec un sourire plein d’ironie et de mépris.

Oui la Movida algérienne, ce sont ces milliers de femmes qui déferlent dans les rues des ville pour montrer à la face du Monde et à ce système qui tente de résister de façon jusqu’au- boutiste afin de continuer à protéger son clan et sa progéniture ;celle-ci envoyée à l’étranger dans les demeures flamboyantes ou hôtels de luxe acquis sur le dos d’un peuple dont les enfants partis de façon honteuse sur des barques et devenus des Harragas dans les pays nantis comme si aucune indépendance et guerre n’avait eu lieu pour libérer ce pays du colonialisme.

Combien de morts encore ? crieront les mères des enfants qui ont fini dans les tréfonds de la Sainte méditerranée, devenue le cauchemar des migrants des pays fuyant guerres, misères ou pandémies. Mais l’Algérie n’est-elle pas une terre exsangue de tous ces maux ? Qui sont donc les coupables de ces fuites ?

Oui ces femmes se sont bien mêlées aux hommes qui pour beaucoup dépassés par la marée humaine, n’ont pas vu poindre le désir de se libérer d’un joug patriarcal d’une société héritière de valeurs ancestrales, jetées dans les méandres d’une histoire boycottée par de multiples colonisations et par ceux qui décidèrent en 1962 de s’emparer d’une Indépendance ; avides de pouvoirs et incultes effaçant un siècle de combat nationaliste mené par de grands figures bannies. Ils étaient dorénavant les seuls héros et maîtres incontestés de ce pays. Faisant et refaisant l’histoire, la falsifiant et reléguant la femme combattante dans son rôle de mère pondeuse au service des  hommes occupant les postes de direction les empêchant d’accéder aux postes de responsabilités. Seules quelques élues du régime parrainées par les caciques pouvaient prétendre à atteindre quelques sommets.

Emportant avec elles, cette jeune génération dans ces manifestations, elles se sont mises à chanter ces vieux chants légendaires, ces chants composés pendant ces années de guerre où elles attendaient le héros parti se battre au nom d’un combat juste de libération du joug colonial. Les anciennes jamais sortis de leur village sont descendus dans la ville, se sont mises à danser et haranguer le pouvoir. Elles ont sortis de leurs placards leurs costumes traditionnels, elles se sont maquillées aux couleurs du drapeau berbère et ont crié haut et fort «  il y en marre de ce pouvoir, Silmya et Liberté… » !

La Movida algérienne a déclaré sa révolution du sourire au système et pour marquer cet anniversaire historique : Un an déjà que le peuple est dans la rue, que le cadre de Bouteflika a été dégommé, que les caciques ont été emprisonnés et que les opposants symboliques ont été arrêtés au nom d’une soi-disant unité bafouée, le peuple a résisté, il ne cèdera pas ! tout un système corrompu devra laisser place à une autre société plus juste et permettant la répartition des richesses avec un peuple qui en a été spolié !

Oui bizarre pour un peuple dont les images de barbarie et de violence lui ont longtemps collés à la peau sous prétexte que la guerre d’Algérie fut terrible et fratricide et ces années noires qui ont confirmé ces préjugés !

Ah ce peuple qui chante, danse, innove, crée, invente, inaugure une nouvelle forme de combat pour mettre fin et enterrer un système devenu moribond où un clan refusait de tirer sa révérence, convaincu qu’il était toujours plus fort que 40 millions d’individus.  Mais un peuple a décidé d’en finir avec un FLN devenu le seul héros d’une guerre sans nom dont on aura besoin de réécrire sa véritable histoire et de mettre en lumière les véritables héros d’une révolution, enfouis au fin fond d’un inconscient trop longtemps caché car honteuse et faite de trahisons.

Il n’existe aucun pays qui ne puisse se reconstruire sur des fondements qui ne sont pas les siens. Les femmes témoins de l’histoire et porteuses de nos identités sont là pour témoigner et transmettre à ce pays auprès des hommes de bonne volonté, un passé dont ce pays a besoin afin de se reconstruire sur des bases solides et solidaires et respectueuses des droits de chacun , sur une terre de richesses laissées à l’abandon, souillées et détruites par ceux qui à force de l’exploiter pour leurs intérêts ont amené son peuple à s’exiler pour un ailleurs qu’il pensait meilleur.

Il serait donc nécessaire dans le cadre d’un vrai projet de société de mettre en lumière à travers l’enseignement et la formation, ces femmes qui ont marqué l’histoire de l’Algérie. Par leurs combats ou par leurs implications dans tous les domaines, elles sont le fil conducteur qui doit mener à prendre conscience de leur rôle primordial dans toutes les structures pour une société juste et égalitaire.

Les femmes algériennes, porteuses de la Movida algérienne n’en seront que le magnifique porte-drapeau et flambeau qui libérera ses enfants de ses préjugés au nom du Hirak et aux cris de Silmya !

 

Aouadène rénia – 08 Mars 2020

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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25 février 2020 2 25 /02 /février /2020 17:35

Un bonheur de conter et de lire ma poésie  aux enfants de Bgayet  !

 

L'ART DANS LA RUE : 20 Février 2020 Place LUMUMBA - BEJAIA - CONTES
L'ART DANS LA RUE : 20 Février 2020 Place LUMUMBA - BEJAIA - CONTES

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10 février 2020 1 10 /02 /février /2020 17:20
Avec Laurent Doucet, Habib Osmani, Adriana Lassel et Gip's autour de la revue  A Littérature Action dirigée par Marie Virolle
Avec Laurent Doucet, Habib Osmani, Adriana Lassel et Gip's autour de la revue  A Littérature Action dirigée par Marie Virolle
Avec Laurent Doucet, Habib Osmani, Adriana Lassel et Gip's autour de la revue  A Littérature Action dirigée par Marie Virolle
Avec Laurent Doucet, Habib Osmani, Adriana Lassel et Gip's autour de la revue  A Littérature Action dirigée par Marie Virolle

Avec Laurent Doucet, Habib Osmani, Adriana Lassel et Gip's autour de la revue A Littérature Action dirigée par Marie Virolle

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6 janvier 2020 1 06 /01 /janvier /2020 16:23

 

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29 novembre 2019 5 29 /11 /novembre /2019 17:15

 

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19 novembre 2019 2 19 /11 /novembre /2019 16:56

CAFE LITTERAIRE 14  Novembre 2019

A l’occasion de la reprise du Café Littéraire  au  CDI, sous la responsabilité de Mr Pagnier . A partir de Nouvelles tirées de Destinées , une lecture à deux voix et des échanges ont eu lieu avec le public ( adultes et élèves du Lycée). Le sujet étant la Violence faite aux femmes. L’auteur a répondu aux questions posées par le public.

Des moments de partage riches d’émotions. Ensuite une lecture du poème Harragas en hommage aux migrants ,victimes qui ont sombré dans la Méditerranée a eu lieu. Les participants  ont apprécié l’action menée par Mr Pagnier, Mme Aouadène enseignante d’espagnol et écrivaine. Le prochain Café Littéraire aura lieu en Janvier 2020 et le thème sera : la Poésie ! 

 

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14 juin 2019 5 14 /06 /juin /2019 19:52
Roman d’un brigadiste algérien

Il y a pourtant un premier et seul roman (à notre connaissance) consacré à un brigadiste algérien, écrit par Rénia Aouadène en 2015 : Un maure dans la Sierra. Cette écrivaine est originaire d’Aokas et a grandi dans la banlieue marseillaise. Elle a fait des études de Littérature et civilisations hispano-américaines et en sciences de l’éducation à l’université d’Aix-en-Provence. Ensuite elle part pour Cordoue et Grenade comme assistante de français où elle se passionne pour l’Espagne arabo-berbère-musulmane.

La romancière s’est inspirée de la vie de Rabah Oussidhoum né à Darna dans un village de Kabylie. Ayant eu connaissance de son histoire, Rénia Aoudène décide de tenter un roman inspiré de cette histoire méconnue, estimant n’avoir pas assez de matière pour une étude strictement historique. Elle constate : « J’étais surprise que cette histoire ne soit pas connue en Algérie. On la découvre en ce moment. En Kabylie, on m’a parlé d’un anarchiste algérien, qui a combattu en Espagne. Les langues se délient à peine. Pour certains, mon livre a servi de catharsis pour en parler. De plus, il faut savoir que la plupart des engagés maghrébins pendant la guerre d’Espagne sont rentrés en France. Seuls 10 à 15 % d’entre eux sont morts sur le champ de bataille. Ils sont retournés en tant qu’immigrés et n’en ont pas parlé. Il existe potentiellement énormément de témoignages à découvrir sur ce pan d’histoire ».

Rabah Oussidhoum est un des premiers à intégrer les Brigades ; c’est un soldat remarqué puisqu’il a déjà servi dans l’armée. En Espagne, il combattit sur différents fronts et capitaine, il co-dirigea le 12e bataillon. Il déclara  que « toute la presse parle des volontaires marocains dans les rangs des rebelles franquistes : moi, personnellement je suis venu combattre avec les Brigades internationales, démontrant ainsi que tous les Arabes ne sont pas fascistes ». Après sa mort en 1938 sur le front d’Aragon, une compagnie porta son nom.

La romancière rappelle les étapes de sa vie : son enfance et sa jeunesse en Kabylie, son exil à l’intérieur du pays pour venir en aide à sa famille, son engagement dans l’armée : « il a décidé de s’engager dans une harka afin d’obtenir la citoyenneté française et fuir ce pays pour aller en France ». Il entre à l’école des sous-officiers. Libéré de l’armée, il réalise son rêve d’émigrer en France. Observateur, il prend son temps pour apprécier la vie ouvrière et finit par adhérer au Parti Communiste. Cette adhésion a son aboutissement provisoire dans les brigades internationales. Auparavant, il retourne dans son village pour voir sa mère et rejoint l’Espagne par Oran pour arriver à Alicante, sur le Jaime II. Avec ses camarades, il se retrouve dans le sud de l’Espagne, formé par des instructeurs soviétiques. Ayant une bonne formation militaire antérieure, Rabah Oussidhoum devient responsable au sein d’un bataillon. Il part dans la région de Cordoue, où il participe à la bataille de Lopera. Il se rend ensuite à celle de Ségovie, où il prend le commandement du 12e bataillon ‘Ralph Fox’, du nom d’un écrivain anglais qui était mort à Lopera. Interviewé sur sa présence pour les brigades internationales, il répond : « Tous les journaux parlaient des Moros qui luttent avec les rebelles de Franco. Je suis venu me battre avec les travailleurs contre la canaille fasciste ». Sur le plateau de Miraflores, au bord de la rivière Guadalope, il se retrouve face aux soldats moros de Franco : « En ce 25 mars 1938, au milieu du brouhaha causé par les bombes, les tirs des mitrailleuses, les grenades lancées par l’ennemi, Rabah armé de son fusil tire dans tous les sens. Il sait qu’il n’y a pas de temps à perdre car les franquistes, remontés à bloc par les batailles gagnées, sont prêts à tout pour en découdre avec ce bataillon.
Un tir atteint la poitrine de Rabah qui s’écroule à terre, se vidant de son sang. (…)
Rabah ignore que les politiciens qui gouvernent ne sauront jamais que des afro-arabo-musulmans ou chrétiens se sont battus. Ils deviendront des soldats de l’ombre car l’histoire ne retiendra que ce qui l’arrangera ».

L’intérêt de ce roman dans sa mise en relief de ce destin singulier est de nourrir les informations recueillies d’inventions au plus près de ce que l’écrivaine connaît ou recherche sur la Kabylie, l’Algérie coloniale, l’émigration en France et l’Espagne. Elle invente aussi le personnage d’Amalia, en rupture avec les traditions et donc avec sa famille et introduit une histoire d’amour et de passion, nécessairement éphémère en ces temps de guerre. La construction du roman ne rend pas arbitraire l’invention de la possibilité de ce couple car elle a alterné ce que l’on pourrait nommer le récit algérien (sur Rabah) et le récit espagnol (sur Amalia). Quand la jonction se fait sur le front, elle s’impose avec un certain naturel.

Tout au long des deux récits, les informations sur les sociétés et leur histoire sont données avec, sans doute, une présence un peu trop marquée de la voix de la narration qui laisse peu de liberté d’interprétation au lecteur. Mais ce roman est un roman de conviction et on n’est pas étonné qu’il soit, en même temps, un hymne à la civilisation berbère et à ses composantes : les êtres qui la font vivre et qui ont une mémoire historique profonde de ses capacités de résistance, ses manifestations culturelles, son attachement à la terre et à ses paysages. Il est aussi un hommage à une certaine Espagne : celle d’êtres libres qui, comme Amalia, inventent leur vie sans renier les valeurs essentielles de l’humanité.

En ouverture, un extrait d’un poème de 1961, écrit par Bachir Hadj Ali, poète algérien de renom, montre que le protagoniste choisi habite déjà la parole poétique algérienne :

« (…) Alfarez des Brigades, Rabah Oussidhoum, rêvait
Comme on va à la fontaine pour n’avoir jamais de rides
Son cœur a éclaté sur le cœur de Madrid (…)
Il y a vingt cinq ans, comme une grenade mûre.
Un cheval hurle la mort dans la gorge percée de Lorca
Épouses noires de Guernica vos enfants ont grandi
Nous sommes entourés d’orphelins. Épouses noires de Guernica (…) »

Si le cinéma s’emparait de ce personnage, sans doute pourrait-il lui donner le relief du brigadiste américain de Pour qui sonne le glas d’Hemingway. Peut-on dire que Robert Jordan doit autant à Gary Cooper qu’à Hemingway ? Le choix du romancier américain s’est porté sur un jeune internationaliste, professeur d’espagnol qui s’est engagé au sein des brigades internationales. Un documentaire serait en préparation de l’autre côté de la Méditerranée sur « ces Algériens qui ont fait la guerre d’Espagne », à partir des recherches d’Andreu Rosés, avec Marc Almodovar à la réalisation. Une équipe de tournage a  séjourné dans la wilaya de Béjaïa à la recherche des descendants de ces héros oubliés.

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1 juin 2019 6 01 /06 /juin /2019 15:35

BEAUX

Beau ce peuple                                                                         

Qui soudain se soulève

Explose aux yeux du monde

Et dont les cris retentissent

A travers les mers, les océans

Et les frontières.

Belles et sublimes ces femmes

Qui soudain, ornées

De leurs beaux apparats,

Brandissent des drapeaux

Sur lesquels est inscrit

La palabre Liberté.

Beaux ces enfants

Qui nous défient

De leurs yeux lumineux

Et qui n’aspirent qu’à emprunter

Des chemins éclairés

De savoir et de paix.

Beau ce peuple

Qui n’a de cesse de crier

« Silmiya » !

Belle cette paix

Que cette foule incarne

Et qui traverse des lucarnes

Jusqu’à ce jour éteintes.

Beaux tous ces Vendredi

Où une vague immense

Déverse ses couleurs

Sur une Terre longtemps

Souillée.
Et ce sang des victimes

D’une décennie de braises.

Que soit belle et multiple

La Terre des ancêtres

Où jadis tout un peuple

Empreint de dignité

Eveilla les consciences.

Que soit belle et multiple

La Terre de demain !

 

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